© belga

Le CD&V et la N-VA continuent à se quereller au sujet de la nomination du CEO de la SNCB

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

Alors que tous les partis du gouvernement s’accordent à dire que Sophie Dutordoir, l’ancienne patronne d’Electrabel, est la meilleure candidate pour diriger les chemins de fer, il se pourrait bien que contrairement à ce qui a été annoncé, la décision ne tombe pas ce vendredi.

En cause, le passé CD&V de Dutordoir qui a commencé sa carrière au cabinet de l’ancien premier ministre Wilfried Martens. Et à en croire le quotidien De Morgen, la N-VA profiterait de cette étiquette pour exiger du CD&V un maximum de mandats aux chemins de fer et peut-être dans d’autres entreprises.

C’est d’autant plus rusé de la part de la N-VA que selon des sources du CD&V citées par De Morgen , ce soit le parti nationaliste flamand qui ait été le premier à approcher Sophie Dutordoir. La candidate, qui serait une connaissance de Bart De Wever, serait donc moins estampillée CD&V que ce que la N-VA laisse entendre.

La pression de la N-VA provoque la colère de du CD&V qui se voit pousser dans la défensive. Le parti serait prêt à céder un ou deux mandats à la N-VA, mais pas plus, quitte à lâcher Dutordoir qui possède pourtant le meilleur CV et à qui le plafond salarial imposé par le gouvernement ne pose pas de problème.

L’ancienne patronne d’Electrabel, qui se distancie de l’agitation politique, a déclaré qu’elle n’accepterait le job qu’à condition d’être soutenue par le gouvernement au complet. Elle a également souligné qu’elle souhaitait un conseil d’administration stable et suffisamment de liberté pour diriger la SNCB comme elle l’entend.

Comme le conclut De Morgen, « il n’est pas impensable que l’usager de train doive assister au sacrifice du meilleur candidat, simplement parce que les partis ne peuvent pas se sentir ».

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire