© Nicolas Vadot

Le Caprev contre la radicalisation: peu utile ou peu connu ?

Le Caprev, « Centre d’aide et de prise en charge des personnes concernées par le radicalisme et les extrémismes violents », créé en janvier dernier pour la Fédération Wallonie-Bruxelles, n’accompagne qu’une cinquantaine de jeunes.

Le Caprev a reçu en 6 mois d’existence 237 coups de fil sur son numéro vert (0800 111 72), relaie la Dernière Heure lundi. 126 appels provenaient de professionnels, par exemple issus d’organismes ne sachant pas « comment gérer un jeune au discours extrêmement polarisant », précise Olivier Plasman, directeur général adjoint de la Fédération Wallonie-Bruxelles en charge des questions de radicalisation.

« Soit on considère que c’est une bonne nouvelle, soit on se dit que l’on n’a pas assez communiqué sur le numéro », indique-t-il.

Considéré comme une des principales réponses mises en place par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans la foulée des attentats de Paris et Bruxelles, le Caprev assiste et accompagne par ailleurs une cinquantaine de jeunes. La majorité « sont aidés de manière volontaire ».

Contenu partenaire