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Le Bureau fédéral du Plan préoccupé par l’évolution de la pauvreté en Belgique

Celine Bouckaert
Celine Bouckaert Journaliste au Vif

L’Institut des comptes nationaux et le Bureau fédéral du Plan adoptent un nouveau système pour mesurer le bien-être des personnes et le développement de la société en Belgique. À cet égard, le Bureau fédéral du Plan ne se base plus uniquement sur le PIB et développe un ensemble de 64 indicateurs.

Destinés à mesurer les évolutions dans les domaines de la santé, de l’emploi et de la qualité de l’environnement, les indicateurs divisés en 12 thèmes suivent 3 dimensions du développement durable : « ici et maintenant », c’est-à-dire le bien-être et le développement de la société aujourd’hui en Belgique, « plus tard », la capacité des générations futures à maintenir et développer ce bien-être et « ailleurs », l’impact de la Belgique sur le reste du monde.

Ici et maintenant

Si les évolutions en matière de santé, d’éducation, de formation sont encourageantes et que les accidents de la route diminuent, les résultats au niveau de la pauvreté, de l’exclusion et du chômage sont préoccupants. Ainsi, le Bureau fédéral du Plan s’inquiète des risques de pauvreté ou d’exclusion sociale, des inégalités de revenus et des jeunes non scolarisés sans emploi ni formation, qui ont reculé par rapport à il y a cinq ans.

Plus tard

La plupart des indicateurs relatifs à l’avenir et particulièrement à l’environnement (les émissions de gaz à effets de serre et les pesticides agricoles par exemple) évoluent favorablement, même si l’indicateur « dette publique » s’éloigne de son objectif depuis 2007.

Ailleurs

Ces cinq dernières années, les indicateurs liés aux capitaux environnementaux globaux et aux ressources de matières premières évoluent également favorablement et se rapprochent de leur objectif.

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