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Le budget à peine plus sain sous le gouvernement Michel

Les économies réalisées par le gouvernement Michel dans cette législature ont été en grande partie balayées par les réductions d’impôts, ressort-il samedi de calculs effectués par De Tijd.

Entre 2014 et 2019, l’Etat aura dépensé 2,6 points de pourcentage en moins, charges d’intérêts non comprises. Fin 2014, ces dépenses s’élevaient à 51,9% du produit intérieur brut (PIB), pour 49,3% fin 2019.

Ces économies n’ont pas servi à mettre de l’ordre dans le budget mais bien à financer des baisses d’impôts. Le tax shift – qui a réduit les impôts pour les citoyens et les entreprises – ainsi que la baisse de l’impôt sur les sociétés ont diminué la charge fiscale de 2,2 points de pourcentage.

Ainsi, l’assainissement budgétaire se chiffre à hauteur de 0,4% du PIB (1,8 milliard d’euros).

Malgré des efforts d’économie limités, le déficit budgétaire est passé de 3,1% du PIB fin 2014 à 1%. Mais cette amélioration est largement liée au faible taux d’intérêt (1%) et à une meilleure conjoncture (0,7%), estime De Tijd.

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