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Le bracelet électronique pour les radicalisés enterré en toute discrétion

Le gouvernement fédéral a retiré la mesure controversée visant à affubler d’un bracelet électronique les potentiels djihadistes n’ayant pas encore commis de faits criminels, lit-on jeudi dans De Standaard et Het Nieuwsblad. Les ministres compétents Koen Geens et Jan Jambon sont arrivés à la conclusion que ce n’était « pas tenable et irréaliste ».

Cette possibilité faisait partie du paquet de 18 mesures lancées par le Premier ministre Charles Michel au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre 2015. Des experts avaient immédiatement prévenu des dangers juridiques qui y étaient liés, étant donné la difficulté de déterminer quand il fallait intervenir.

Le président de la N-VA Bart De Wever a été le premier homme politique de premier rang à critiquer la mesure ouvertement. Celle-ci n’a ensuite presque plus fait parler d’elle durant un an, jusqu’à ce que Peter De Roover, lui aussi nationaliste flamand, reprenne cette idée dans dans son plaidoyer pour restreindre davantage la liberté d’expression des musulmans radicaux.

Depuis lors, les ministres de la Justice Koen Geens (CD&V) et de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA) sont arrivés à la conclusion que la mesure n’était « pas tenable et irréaliste ». Au cabinet de ce dernier, on laisse entendre que sa mise en oeuvre n’est pas une priorité et que l’on n’a pas trouvé de manière de rendre la mesure juridiquement étanche.

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