Photo d'archives (Musée de la Ville de Bruxelles). © Dieter Telemans

Le Bien-Être, seul domaine où la Flandre n’investit pas assez à Bruxelles

Le portefeuille du Bien-Être, de la Santé et de la Famille est le seul dans lequel la Communauté flamande n’investit pas assez en Région bruxelloise, a affirmé mercredi le député flamand et sénateur Karl Vanlouwe (N-VA) sur base d’une série de réponses ministérielles à ses questions écrites.

Le député a pu calculer ce déficit au regard de la « norme bruxelloise », l’engagement de la Communauté flamande à développer à Bruxelles une offre couvrant pour 30% les besoins de la population bruxelloise. Ce chiffre concerne le nombre de places dans les écoles et les crèches, mais aussi les investissements des différents ministères flamands à Bruxelles. Vu que les 355.000 Bruxellois concernés représenteraient un peu plus de 5% de la population totale de la Communauté flamande, chaque département politique de la Communauté flamande est censé investir ce pourcentage dans la Région-capitale.

Et grosso modo, c’est le cas, affirme Karl Vanlouwe, député flamand N-VA élu à Bruxelles et sénateur, qui a posé plusieurs questions écrites à ce sujet: la Flandre respecte la norme bruxelloise dans presque toutes ses compétences. Avec plus de 10% en matière d’intégration civique et sociale, elle dépasse même largement l’objectif dans ce domaine (Maisons du néerlandais, bureaux d’accueil et d’intégration, services de traduction-interprétariat, etc). A l’opposé, les compétences de Bien-Être, Santé publique et Famille n’atteignent pas la norme, avec à peine 3,04%, fait observer M. Vanlouwe. Après la 6e réforme de l’État, le budget prévu à cet effet doit plus que doubler, mais l’impact de cette augmentation sur les dépenses de la Communauté flamande en Région bruxelloise n’est pas encore connu, ajoute le député.

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