Pour la 708e fois, le Meyboom, l’arbre de la joie, a été planté, mardi après-midi vers 16h45, au croisement de la rue du Marais et des Sables, à Bruxelles.
Le cortège était composé de 600 à 700 participants, parmi lesquels la fanfare du Meyboom, des géants, les porteurs de l’arbre et les Gardevils.
Parti de la rue du Marais vers 14h, le cortège s’est arrêté au coin de la rue Saint-Laurent et de la rue des Sables pour rendre hommage aux morts. Les Compagnons de Saint-Laurent ont cette année commémoré la perte de deux figures importantes du Meyboom, à savoir la cheffe de fanfare Marthe Coeckelenbergh et leur président d’honneur Antoine Wouters. Ils ont ensuite rejoint la Grand-place pour planter l’arbre. Ce dernier, coupé dans le Bois de la Cambre vers 8h du matin mardi, est un hêtre dont le poids est estimé entre 700 kg et une tonne.
La cérémonie du Meyboom de Bruxelles a été reconnue comme patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco.
La plantation de l’arbre de la joie prend ses racines en 1213. « On commémore une victoire de Bruxelles sur Louvain par rapport aux taxes sur la bière alors en vigueur », rappelle Jean-Louis Gekière, président de l’association des Compagnons de Saint-Laurent. « A Bruxelles, en dehors des murs de l’enceinte, la bière était détaxée. Les Bruxellois sont très fiers de respecter une nouvelle fois cette tradition, même si le public était un peu moins nombreux cette année que lors des éditions précédentes. Elle met aussi du baume sur les plaies causées par ce que Bruxelles a pu vivre ces derniers mois ».
Les échevins Philippe Close, Karine Lalieux et Geoffroy Coomans de Brachène étaient entre autres présents à la cérémonie.
