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Laurette Onkelinx élue présidente de la fédération bruxelloise du PS

Le Vif

La vice-Première ministre socialiste Laurette Onkelinx été formellement élue mercredi en début de soirée à la présidence des socialistes bruxellois à l’unanimité des membres votants qui ont pris part au congrès de la fédération bruxelloise du PS.

Dans une première allocution en tant que présidente, Laurette Onkelinx a fait part de son souhait de faire de Bruxelles le ciment de tous ceux qui y vivent quelle que soit leur origine, leur conviction politique ou religieuse. Elle entend s’ouvrir aux néerlandophones bruxellois, « les oubliés de Flandre » et « refermer les fissures » constatées dans la maison commune Wallonie-Bruxelles.

« Nous devons développer avec la Flandre des rapports respectueux mais fermes. Personne ne touchera au statut de Bruxelles, région à part entière, à égalité avec la Flandre et la Wallonie », a-t-elle ajouté.

Pour Mme Onkelinx, la réforme institutionnelle en cours n’a de sens que si elle est au service d’un mieux-être des habitants à travers le logement l’emploi et l’avenir de leur enfant. C’est ainsi qu’il faut envisager l’exercice des nouvelles compétences en matière d’emploi. Elles doivent être prises à bras le corps pour réduire le taux de chômage bruxellois, a-t-elle encore dit.

La nouvelle présidente a annoncé la mise en place de groupes de travail au sein de la fédération pour exprimer les exigences des socialistes bruxellois dans ce contexte.

Les aînés et les plus jeunes seront associés. Ces derniers ne peuvent être une génération sacrifiée, a-t-elle insisté.

Par ailleurs, celle qui est aussi vice-Première ministre socialiste au gouvernement fédéral a dédramatisé les « montées d’adrénaline entre le PS et le MR. « Si on reste sur le plan des idées et du respect des personnes, c’est normal », a-t-elle dit.

Dans ce contexte, Mme Onkelinx a réaffirmé son credo en faveur d’une révision de la trajectoire budgétaire en visant toujours l’équilibre « mais à une cadence qui permette la relance économique » et que refuse le MR.

Pour elle, ce refus signifie que le parti libéral va remettre sur la table sa demande d’augmentation de la TVA et la suppression ou suspension de l’index dévoilant « le vrai visage de la droite qui s’attaque au pouvoir d’achat de la classe moyenne et des plus fragiles ».

Mme Onkelinx a enfin annoncé qu’elle remettrait le débat sur la moralité fiscale sur le table des prochaines négociations budgétaires.

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