Labille amer, pas désespéré

Le Vif

En privé, l’ancien ministre des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille (PS), est très critique envers le PS et l’alliance nouée avec le CDH, se faisant éjecter du fédéral.

Pourtant, à y regarder de près, il n’est pas le plus grand perdant des élections (auxquelles il ne s’est pas risqué). C’est Willy Demeyer, le président de la fédération liégeoise du PS, qui a perdu ses illusions en ne devenant pas ministre.

Dès lors, son rôle d’homme-pivot, président de fédération, pourrait être remis en cause, qui sait, au bénéfice de Labille, mieux soutenu par Elio. Car on notera que c’est une fidèle de Labille, Isabelle Simonis, qui, à la Fédération Wallonie-Bruxelles, est devenue ministre de la Promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l’Egalité des Chances.

Le Club des Cinq (Stéphane Moreau, Willy Demeyer, André Gilles, Jean-Claude Marcourt et Alain Mathot) existe-t-il encore ? Le 28 juillet, Labille et Marcourt (ce dernier appartenant à l’une et l’autre tendance) débriefaient discrètement à la terrasse d’un resto à Tilff. Pour évaluer les rapports de force ?

M.-C.R.

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