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La thérapie pour jeunes criminels retardée de deux ans

Le Vif

Le gouvernement a repoussé de deux ans la possibilité offerte aux juges de la jeunesse d’imposer une thérapie à des mineurs d’âges souffrant de problèmes psychiques, écrit lundi De Standaard sur base d’un article publié dans le Moniteur belge fin décembre.

La réforme du droit de la jeunesse a été approuvé par le parlement en 2006 mais elle n’est pas encore entrée totalement en vigueur. L’objectif était notamment de renvoyer moins vite les jeunes dans des institutions mais de permettre aux juges d’imposer des mesures ambulantes, comme une thérapie psychologique ou psychiatrique, un traitement dans un service d’éducation sexuelle ou une thérapie contre la dépendance à l’alcool ou la drogue.

« Ce report a un impact énorme », réagit Bruno Vanobbergen, le commissaire flamand aux droits de l’enfant dans De Standaard. « Si un jeune de 16 ans commet des délits, il doit évidemment répondre de ses actes, mais il faut aussi regarder s’il n’y a pas de problèmes sous-jacents. Lors d’un comportement sexuel déviant, le problème est souvent psychiatrique ou psychologique. A l’heure actuelle, ces jeunes ne se retrouvent pas là où ils pourraient bénéficier d’une aide psychiatrique adéquate ».

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