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La suspension de Fernand Koekelberg annulée pour une erreur de délai

Le Conseil d’Etat a annulé la suspension de Fernand Koekelberg, l’ancien commissaire général de la police fédérale. La raison en est une erreur de comptage dans les prolongations de la suspension, rapportent ce samedi Het Nieuwsblad et De Standaard. Théoriquement, M. Koekelberg pourrait à nouveau travailler dès lundi au sein de la police fédérale.

Fernand Koekelberg avait été temporairement suspendu à la fin juillet de l’année passée car il fait l’objet d’une plainte pour viol. Cette suspension n’aurait aucun lien avec l’affaire concernant la promotion de sa secrétaire et des achats de biens de luxe avec l’argent de la police lors d’un voyage au Qatar, selon son avocate.

Comme la loi le prescrit, le ministre de l’Intérieur avait confirmé dans les dix jours la suspension de M. Koekelberg. Cette suspension avait été prolongée à plusieurs reprises, mais le Conseil d’Etat considère à présent que la troisième prolongation, le 5 avril, était intervenue cinq jours trop tard.

La chance que M. Koekelberg se présente effectivement lundi à la police fédérale pour venir travailler est toutefois mince, selon les deux journaux.

Joëlle Milquet « examine et analyse » l’arrêt La ministre de l’Intérieur, Joëlle Milquet, a pris connaissance de l’arrêt du Conseil d’Etat qui annule la suspension de l’ancien commissaire général de la police fédérale. La ministre « examine et analyse » l’arrêt, a-t-on appris ce samedi matin auprès de sa porte-parole, Emilie Rossion.

Même son de cloche du côté de la police fédérale où l’on indiquait juste ce matin avoir « pris acte » de l’arrêt du Conseil d’Etat.

Il peut reprendre le service lundi

Le Conseil d’Etat ayant annulé la suspension de Fernand Koekelberg, celui-ci peut reprendre le travail dès lundi, a confirmé ce samedi matin son avocate, Joëlle Sautois, sauf si la ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet prend une décision contraire entre-temps.

« Théoriquement M. Koekelberg est en activité et est dès lors en devoir de se présenter lundi au travail. Il n’a aucune raison de ne pas y aller », a indiqué Me Sautois, ajoutant que l’ancien commissaire général a toujours déclaré « n’avoir rien à se reprocher ».

Levif.be, avec Belga

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