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La Sûreté de l’Etat utilise de plus en plus ses « méthodes exceptionnelles »

La Sûreté de l’Etat et le Service général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS, militaire) ont recouru à un plus grand nombre de méthodes « exceptionnelles » et « spécifiques » de recherche en 2014, ressort-il du rapport annuel de l’organe de contrôle de ces services (Comité R).

La Sûreté de l’État a employé 156 méthodes de ce type l’année dernière, contre 122 en 2013. Le SGRS a, pour sa part, eu recours à 36 reprises à ces méthodes. Par les méthodes spécifiques, sont visés l’identification du trafic postal ou du trafic de communications électroniques, l’observation à l’aide ou non de moyens techniques dans des lieux privés non accessibles au public, le contrôle d’objets fermés dans des lieux publics ou privés mais accessibles au public, etc. Les méthodes exceptionnelles visent quant à elles la création d’une société fictive pour collecter des renseignements, la possibilité d’ouvrir du courrier, la collecte de données bancaires, l’introduction dans un système informatique, l’écoute de communications, etc.

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