© BELGA/Herwig Vergult

La SNCB prévoit des compensations pour certains voyageurs

Les voyageurs qui ne pourraient pas prendre leur train mercredi ou jeudi en raison de la grève pourront réclamer une compensation à la SNCB, a indiqué la compagnie ferroviaire lundi. Cette compensation ne vaut toutefois que pour les tickets achetés avant que la grève ne soit annoncée et pour les abonnements.

Cette mesure s’applique aux 2 jours de grève, a précisé un porte-parole de la SNCB. La demande de compensation doit être introduite dans les 15 jours via le service clientèle. Le retard subi doit toutefois atteindre les 60 minutes.

La SNCB avait été critiquée par la médiatrice des chemins de fer et par Test-Achats quand elle avait refusé d’indemniser ses voyageurs dans le cadre d’une grève intersectorielle fin décembre 2014.

Il reste 24 heures au gouvernement pour éviter la paralysie, dit le PS

Le PS a appelé lundi le gouvernement fédéral à renouer le dialogue pour empêcher les grèves des 6 et 7 janvier. Il lui reste à peine plus de 24 heures pour éviter la paralysie du pays, selon les socialistes francophones.

« Il faut tout faire pour éviter que les navetteurs soient, en ce début d’année, confrontés à une paralysie générale du réseau de chemins de fer, avec des conséquences importantes pour notre économie », a déclaré le parti dans un communiqué.

Le PS pointe du doigt l’absence de tout geste d’ouverture du gouvernement « alors que celui-ci est entièrement responsable de la situation dramatique de la SNCB et d’Infrabel ».

« Ce ne sont pas les cheminots mais bien le gouvernement qui a décidé d’imposer 2,1 milliards d’économies en 5 ans (soit 13,5% en moins sur la législature!) à un groupe déjà fortement fragilisé, au détriment direct du service au public et des travailleurs. A quelques heures de l’échéance, l’heure n’est plus aux déclarations incendiaires mais à la responsabilité et à la reprise du dialogue social », concluent les socialistes.

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