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La Sécurité sociale est le tabou absolu pour Onkelinx

Le conciliateur Johan Vande Lanotte tente mercredi de relancer les discussions institutionnelles avec les présidents du PS et de la N-VA Elio Di Rupo et Bart De Wever. Une des pistes évoquées est de laisser de côté certains transferts de compétence retenus dans la note de Johan Vande Lanotte et d’aller plus loin dans les transferts retenus. Pour Laurette Onkelinx (PS), il n’est pas question de toucher à la Sécurité sociale qu’elle considère comme « un tabou absolu ».

Parmi les politiques qui pourraient être retenues dans le cadre d’une défédéralisation plus poussée, l’emploi revient régulièrement dans la discussion. La N-VA y serait favorable. Mais pour les francophones, on ne peut toucher aux allocations de chômage.

« Nous avons envie d’un accord à très court terme et à partir de la note de M. Vande Lanotte, on peut imaginer des glissements. Si on laisse tomber certains chapitres, on pourrait, dans un souci de cohérence, donner plus de compétences aux Régions dans le cadre de leurs politiques de proximité. Mais la Sécurité sociale est un tabou absolu », prévient la ministre des Affaires sociales et de la Santé Laurette Onkelinx.

Toucher à la Sécurité sociale reviendrait à toucher au « modèle qui a permis le développement économique et social du pays », avance la vice-première ministre socialiste, rappelant que la Sécu a servi de « bouclier » pendant la crise de 2008-2010. Elle doit rester un « système de solidarité », estime-t-elle.

Le sénateur de Communauté Marcel Cheron, négociateur Ecolo, s’est opposé mercredi à l’idée d’une scission des allocations de chômage. La présidente du cdH, Joëlle Milquet, a également opposé son veto.

Le Vif.be, avec Belga

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