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La qualité de l’air n’est pas que le problème de la Région

La qualité de l’air doit être abordée au niveau régional mais aussi au niveau fédéral. Cela fait des mois qu’il est demandé au fédéral de proposer des avantages fiscaux autres que la voiture de société pour encourager la mobilité douce, le free floating, le vélo, le train, …, a affirmé mercredi la ministre bruxelloise de l’Environnement Céline Fremault (cdH).

La ministre bruxelloise de l’Environnement a réagi à l’annonce de la plainte déposée par cinq citoyens contre la Région bruxelloise pour dépassement du seuil autorisé en matière de dioxyde d’azote, en rappelant la mise en place d’ici 2018 d’une zone basse émission notamment de dioxyde d’azote d’ici janvier 2018, décidée avant les vacances.

Disant comprendre l’inquiétude des citoyens, la ministre a ajouté que la qualité de l’air, enjeu essentiel pour la santé des habitants, figurait au centre des préoccupations de l’actuel gouvernement bruxellois, tel qu’en atteste son accord de législature. Celui-ci prévoit d’agir sur le chauffage des bâtiments et le transport, principaux vecteurs de la pollution atmosphérique à Bruxelles. Depuis son entrée en fonction en juillet 2014, la ministre a fait procéder à un renforcement du régime des primes énergie et à l’élargissement du prêt vert. Au niveau du transport, elle a travaillé durant de nombreux mois à la mise en place d’une zone de basses émissions régionale permanente qui nécessite un temps d’adaptation, a rappelé son cabinet.

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