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La princesse Elisabeth menacée d’enlèvement

Le Vif

Un courrier anonyme, aux relents racistes et néonazis, est parvenu lundi à la rédaction de La Dernière Heure. Dans une lettre au roi Philippe, écrite en français et en allemand, l’auteur déverse notamment sa haine envers les étrangers, qu’il rend responsables de la situation économique difficile du pays. Il menace aussi d’enlever la princesse Elisabeth, ajoutant qu’il ne s’agit pas « d’une plaisanterie », peut-on lire mardi dans La Dernière Heure et La Libre Belgique.

Selon les quotidiens, l’inconnu fait, dans sa lettre, un amalgame « douteux » en stigmatisant les populations étrangères rendues responsables d’un coût à charge de la société qu’il estime à 30 milliards d’euros. Outre ces attaques, un point du courrier a été jugé plus qu’inquiétant par les services de police. « Je vais enlever la princesse Elisabeth. Ce n’est pas une plaisanterie », écrit l’auteur.

Les responsables de La Dernière Heure ont contacté le Palais et les autorités pour les avertir de la menace. Des policiers se sont déplacés à la rédaction du journal pour saisir la lettre, qui n’était pas oblitérée. Les enquêteurs ont également déployé un dispositif devant l’école de la princesse Elisabeth. L’OCAM (Organe de Coopération pour l’Analyse de la Menace), spécialisé dans la lutte contre le terrorisme, a aussi été mis à contribution dans le cadre de l’enquête.

Dans les jours à venir, la princesse devrait bénéficier d’une garde plus rapprochée qu’à l’accoutumée. Ses parents, le roi Philippe et la reine Mathilde, ont été immédiatement avertis lundi du courrier mais ils n’ont pas modifié le programme de leur visite au Grand-Duché du Luxembourg.

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