La presse flamande préoccupée par d’éventuelles élections

La démission de Johan Vande Lanotte domine la une des journaux flamands jeudi alors que celle des journaux francophones est partagée entre la démission du conciliateur et la fin de carrière de Justine Henin.

Pour plusieurs éditorialistes flamands, la démission du conciliateur signifie que de nouvelles élections se profilent. Le journal De Morgen titre ‘Shame’, en référence à la manifestation de dimanche à Bruxelles. « Di Rupo laisser les choses aller. De Wever fait échouer la négociation » indique Het Laatste Nieuws. « Vande Lanotte s’arrête. Le pays est à l’arrêt depuis déjà 228 jours », comptabilise Het Belang van Limburg. « Est-ce que les francophones veulent encore aller autour de la table avec la N-VA? Ils disent oui mais pense non. L’alternative, ce sont les élections », commente l’éditorialiste Eric Donckier.

Pour Paul Geudens de la Gazet van Antwerpen, la raison de l’échec est à chercher du côté des francophones qui n’ont pas la volonté de réformer le pays. « Paroles et paroles et paroles, ils sont très forts », écrit Paul Geudens qui craint des élections anticipées.

« Laissons venir ces élections que personne ne voulait », conclut l’éditorialiste Wim van de Velden dans De Tijd. « Les marchés financiers s’interrogent. Surtout si l’enjeu des élections devient la survie du pays, les marchés risquent de devenir très nerveux », prévient-il.

« Jusqu’à nouvel ordre, le rapport des forces reste déterminé par les résultats du 13 juin 2010. Les gagnants de ces élections doivent briser leurs chaînes. Il n’y a tout simplement pas d’alternative », écrit l’éditorialiste de De Standaard Bart Sturtewagen .

Levif.be avec Belga

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