Un A330 de Thomas Cook. © REUTERS/Phil Noble

La première « class action » vise Thomas Cook

La toute première action en réparation collective (« class action ») en Belgique a été lancée par Test-Achats à l’encontre de Thomas Cook, indiquent vendredi L’Echo, la Libre Belgique et De Tijd.

L’organisation de défense des consommateurs mène vendredi devant le tribunal de première instance de Bruxelles la toute première « class action » à la belge.

Test-Achats demande des dommages et intérêts à hauteur de 400 euros pour les 198 passagers qui devaient embarquer le 23 mars dernier à bord d’un Airbus de Thomas Cook Airlines de Tenerife à Bruxelles. L’appareil était entré en collision avec un escalier mobile sur le tarmac de l’aéroport de Tenerife Sur. Les passagers avaient alors dû attendre huit heures pour prendre un appareil de remplacement.

« Une collision avec un Ambu-Lift est exceptionnelle »

« Une collision avec un Ambu-Lift est exceptionnelle et Thomas Cook Airlines prend le temps d’examiner ce dossier en détail », réagit la compagnie Thomas Cook.

« Le vol HQ1509 a subi un important retard », reconnaît Thomas Cook. Pendant qu’un médecin prenait soin d’un malade à bord, un Ambu-Lift (un ascenseur spécial utilisé en cas d’embarquement de personnes à mobilité réduite ou malades) est arrivé à l’arrière de l’avion « à l’insu de l’équipage », et a percuté « violemment » l’appareil. « Il faut noter aussi que les conditions météo étaient mauvaises à Tenerife », ajoute la compagnie.

En raison des dégâts causés, la compagnie a décidé de faire appel à un autre avion « afin de transporter en toute sécurité les passagers vers Bruxelles, il est vrai avec un retard important ». « Conformément aux directives de la législation européenne, les passagers ont reçu les documents nécessaires ainsi que des vouchers pour des repas et des boissons. Le commandant a également pris le temps d’expliquer la situation aux passagers », relève Thomas Cook.

La compagnie « accuse réception » de la réclamation en dommages et intérêts et « investigue toujours sur le dossier de manière approfondie avant de déterminer sa position ». Elle ajoute que certains passagers du vol HQ1509 ont déjà perçu un « geste commercial » et que les autres « peuvent s’attendre à ce paiement dans les jours à venir ».

Selon la législation européenne, les compagnies sont tenues d’octroyer une compensation de 400 euros par passager en cas de retard de plus de trois heures, sauf en cas de circonstances exceptionnelles (ex: éruption volcanique, instabilité politique, etc.).

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