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La popularité de Di Rupo exaspère ses pairs

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Le Premier ministre est plébiscité du côté francophone, selon le Grand Baromètre RTL-TVI/ Le Soir. C’est sans doute pour cela aussi que sa stature « présidentielle » énerve les autres partis. Qui veulent le faire descendre de son piédestal.

55% des Wallons et 54% des Bruxellois sondés par Ipsos pour Le Soir et RTL-TVI aimeraient voir Elio Di Rupo rempiler comme Premier ministre après les élections du 25 mai prochain. L’actuel locataire du « Seize rue de la Loi » continue aussi à dominer de la tête et des épaules le hit-parade de popularité du côté francophone.

Tant en Wallonie qu’à Bruxelles, le socialiste devance très nettement un Guy Verhofstadt toujours fringuant, étonnamment deuxième de part et d’autre alors qu’il a désormais fait e l’Europe son théâtre d’action. Joëlle Milquet en Wallonie et Didier Reynders à Bruxelles suivent à une longueur plus que respectable. Et si le président du CDH Benoît Lutgen fait encore bonne figure en Wallonie, il ne perce pas à Bruxelles tandis que ses pairs Charles Michel (MR), Emily Hoyos et Olivier Deleuze(Ecolo) peinent à obtenir la reconnaissance des sondés.

Cette popularité, d’autant plus marquante qu’elle contraste avec le manque de notoriété de ses pairs, permet de comprendre pourquoi l’attitude d’Elio Di Rupo énerve de plus en plus dans les autres partis, comme en témoigne le dossier publié dans Le Vif/L’Express de cette semaine. Au-dessus de la mêlée, le Premier ministre exaspère par son style « présidentiel » , refusant la moindre contradiction, faisant tout pour ne pas assumer les décisions difficiles et leurs conséquences négatives.

Ces dernières semaines, plusieurs incidents ont témoigné de la volonté de ramener les pieds sur terre un Di Rupo en lévitation.

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