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La police a organisé un contrôle « surprise » de certaines auto-écoles

La zone de police Montgomery et différents services d’inspection ont mené mercredi des contrôles surprises pour s’assurer du respect de la réglementation par les auto-écoles bruxelloises. C’est la première fois que des contrôles de ce type ont lieu en Région de Bruxelles-Capitale. Peu de problèmes graves ont été constatés.

Au total, une vingtaine de fonctionnaires des différents services de contrôle (lois sociales, Onem, Inasti) ont été déployés sur le terrain et ont contrôlé, à l’initiative de Bruxelles Mobilité, entre 9h30 et 15h30, au moyen de dispositifs de contrôle statiques et mobiles, les véhicules des auto-écoles.

« Trois motards arrêtent les voitures des auto-écoles et les emmènent au poste de police », explique Frank De Vos, commissaire de police. « Là, nous contrôlons la régularité des véhicules, si le moniteur de conduite est breveté et si les lois sociales sont respectées. »

Pour Bruxelles Mobilité, l’objectif est avant tout d’assurer la qualité des formations de conduite. « Les gens payent pour cela, nous voulons nous assurer qu’ils reçoivent une formation de qualité », affirme la porte-parole Camille Thiry.

Selon elle, Bruxelles Mobilité a déjà reçu plusieurs plaintes concernant des auto-écoles. « Il s’agit par exemple de cas d’escroquerie ou de moniteurs pas tout à fait en ordre. »

Au total, 17 auto-écoles ont été contrôlées mercredi sur base de 33 véhicules interceptés. Peu de problèmes graves ont été constatés, si ce n’est une infraction en matière de sécurité routière (un instructeur sous l’influence de l’alcool) et une infraction en matière de lois sociales, indique Bruxelles Mobilité.

« Ce premier résultat est encourageant et nous incite à réitérer ce type d’opération avec l’ensemble des partenaires », conclut le Commissaire-divisionnaire Michaël Jonniaux, chef de corps de la zone de police Montgomery.

D’autres actions pourraient avoir prochainement lieu dans d’autres zones de police bruxelloises, en collaboration avec le parquet et l’auditorat du travail, annonce Bruxelles Mobilité.

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