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La pauvreté menace toujours 15% des Belges

Le risque de pauvreté monétaire restait stable en Belgique en 2015, autour des 15%, rapporte lundi le SPF Économie sur la base de l’enquête sur les revenus et les conditions de vie (EU-SILC), menée l’an dernier auprès de 6.000 ménages du pays. Par ailleurs, plus d’un Belge sur cinq présentait un risque de pauvreté ou d’exclusion sociale.

L’an dernier, 15% de la population belge était considérée comme à risque de pauvreté monétaire. Cette catégorie reprend les personnes isolées dont le revenu mensuel total disponible est inférieur à 1.083 euros ou encore les ménages composés de deux adultes et deux enfants dont le revenu ne dépasse pas 2.274 euros.

Selon le SPF Économie, les catégories les plus exposées à ce risque de pauvreté sont les membres de familles monoparentales et les chômeurs. Par ailleurs, 6% de la population souffrait de privation matérielle grave et 15% des personnes de moins de 60 ans vivaient dans un ménage à faible intensité de travail.

Les personnes confrontées à un de ces trois risques (pauvreté monétaire, privation matérielle grave ou faible intensité de travail) sont considérées comme à risque de pauvreté ou d’exclusion sociale. L’an dernier, ces risques concernaient 21% de la population belge; les chômeurs et les inactifs étant les catégories les plus exposées.

Si le taux de pauvreté global reste stable, la situation des seniors tend elle à s’améliorer en Belgique. Le taux de pauvreté des plus de 65 ans est en effet passé de 21% en 2004 à 15% l’an dernier.

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