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La nouvelle loi lacunaire sur le don d’organes

Selon les représentants des deux académies de médecine belges, la nouvelle loi sur le don d’organes présente encore des lacunes qu’il importe de corriger pour protéger le donneur vivant d’organe et ne plus le pénaliser financièrement, peut-on lire lundi dans Le Soir.

D’après eux, seules des mesures positives pour les donneurs vivants permettront de faire face à l’augmentation constante de la demande d’organe. Les académies réclament notamment le remboursement de tous les frais médicaux du donneur, avant l’intervention et pendant le suivi au long cours.

Elles plaident aussi pour l’indemnisation de l’incapacité de travail puisque, à l’heure actuelle, la perte de revenus causée par les conséquences de la donation vivante n’est pas compensée de manière identique pour tous. « Selon la loi actuelle, le donneur peut bénéficier d’une compensation financière à charge du ministère des Affaires sociales mais cette disposition n’est pas appliquée car les modalités n’ont pas été précisées. Cette lacune devrait être comblée », affirme Jean-Bernard Otte, co-organisateur du symposium des académies de médecine qui s’est penché sur ce sujet.

Les compagnies d’assurances refusent d’assurer les donneurs d’organes

Autre point à corriger selon les académies: les compagnies d’assurances refusent généralement d’assurer les donneurs d’organes, au motif que leur santé serait altérée. Les donneurs ne peuvent alors plus emprunter par exemple pour un achat immobilier. Les académies de médecine appellent encore le législateur à prévoir un suivi à long terme obligatoire du donneur.

Avec Belga

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