Selon des chiffres du ministre flamand de l'Emploi Philippe Muyters (N-VA), 55,7 % des sans emploi de la région de Hal-Vilvorde ne parlent pas le néerlandais, alors que ce taux était de 47 % en 2003.
Dans le même temps, le nombre de participants aux cours de néerlandais gratuits n'évolue pas, relève M. Demesmaeker.
L'an dernier, douze dossiers de sans-emploi ayant refusé un tel cours de langue ont été transmis à l'Office national de l'emploi (ONEm) pour une sanction éventuelle, et quatre cette année, ajoute-t-il.
"Depuis le mois de septembre, le refus d'une formation linguistique est considéré comme un refus de formation professionnelle", rappelle le député flamand. Il se dit satisfait de cette sévérité accrue, espérant qu'elle fera reculer ce qu'il qualifie de "francisation au travail".
Le Vif.be, avec Belga