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La N-VA scalpe « le gouvernement des bonnes nouvelles »

Olivier Mouton
Olivier Mouton Journaliste

Les nationalistes flamands lancent un « road show » pour démontrer que la situation n’est pas aussi florissante que le gouvernement Di Rupo le laisse entendre. Une rentrée politique sur fond de campagne électorale pour 2014.

C’est le contre-feu. La réponse cinglante du premier parti de Flandre au « gouvernement des bonnes nouvelles » du Premier ministre Elio Di Rupo, qui marquera la rentrée politique avant le long sprint menant à la « mère de toutes les élections » du 25 mai 2014. Le 2 septembre, l’ancien journaliste politique de la VRT et député N-VA Siegfried Bracke entamera un tour de Flandre – une vingtaine de dates, de Termonde à Louvain – en compagnie d’autres leaders nationalistes et d’experts pour dresser « l’état des lieux du pays ». Et démonter la communication positive du fédéral, qui a annoncé en juin et juillet dernier les réformes à un rythme soutenu.

Le « Café bij Bracke en vrienden » insistera sur les questions socio-économiques, pour établir que l’agenda de la N-VA n’est pas strictement institutionnel même si, aux yeux des nationalistes, les deux enjeux sont liés. « Nous voulons démontrer qu’il y a un grand état d’urgence », insiste Siegfried Bracke. Catastrophiste : il faut « tout faire pour éviter que la Belgique ne tombe dans la situation de la Grèce ».

Le leitmotiv nationaliste est tout trouvé : le fédéral est dirigé par un « gouvernement taxateur dominé par les socialistes francophones ». « Les 20 milliards d’économies prétendument réalisées depuis le début de la législature sont surtout des recettes supplémentaires », soutient Siegfried Bracke.

O.M.

Lire le dossier sur la rentrée politique dans le Vif/L’Express de cette semaine.

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