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La N-VA regrette l' »attaque brutale » de Yves Leterme

La N-VA a dit jeudi regretter l' »attaque brutale » lancée à son encontre par les ministres CD&V et se demande quelle est leur intention précise. Le parti nationaliste veut aussi que la clarté soit très rapidement faite sur l' »offre » définitive des francophones, après quoi les partis flamands doivent dire si elle suffit.

Réagissant aux propos tenus par le premier ministre Yves Leterme et d’autres ministres CD&V, la N-VA a dit son étonnement devant « l’irritation ou la frustration » qu’ils ont exprimée.

Le parti de Bart De Wever assure n’avoir énoncé pour sa part que des choses évidentes, comme le fait qu’il y a des limites à la période pendant laquelle l’on peut rester en affaires courantes, que le gouvernement a l’aura d’un gouvernement à part entière – ce qui supprime toute pression sur les francophones dans les négociations actuelles – et que les francophones, PS en tête, sont dominants au sein du gouvernement démissionnaire.

La N-VA craint, après les sorties des démocrates chrétiens flamands, que les partis francophones rient sous cape des divergences au sein des partis flamands. Les nationalistes auraient préféré, disent-ils, mettre les francophones sous pression avec l’aide du CD&V afin d’arriver finalement à conclure un bon accord. La question se pose de savoir si cela est encore possible, se demandent-ils encore.

Les nationalistes s’interrogent sur l’agenda des chrétiens-démocrates flamands. Ils rappellent que le CD&V a rejeté en janvier, tout comme la N-VA, la note du conciliateur Johan Vande Lanotte.

Aujourd’hui, M. Leterme estime que ce n’était pas la manoeuvre la plus habile de son parti, malgré les critiques apparues dans les autres partis par la suite. « Est-elle (la note Vande Lanotte) finalement satisfaisante pour les ministres CD&V? », se demande N-VA.

La N-VA est toutefois d’accord pour dire avec le CD&V que la situation ne peut plus durer. « La clarté doit en effet maintenant être faite très rapidement, tant de la part de francophones que des Flamands », dit encore la N-VA.

Selon elle, les partis francophones doivent dire précisément quelle est leur dernière offre et ensuite chacun des partis flamands devra se prononcer de façon claire et précise.

Le Vif.be, avec Belga

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