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La ministre De Block travaille à des mesures pour soulager les médecins urgentistes

Les mesures devraient pousser les patients à se rediriger vers les médecins généralistes plutôt que vers les services d’urgence, et un grand centre pour les traumas sera créé pour prendre en charge les cas les plus graves, a-t-elle indiqué samedi en réaction à l’étude relayée dans les journaux Mediahuis. Selon celle-ci, la moitié des médecins urgentistes envisagent de changer de métier.

L’épuisement physique et émotionnel, de même que le sentiment de devoir sacrifier sa vie sociale, sont les principales raisons avancées. La fonction est pourtant déjà en pénurie. La ministre travaille actuellement à plusieurs mesures censées apaiser la situation, selon son cabinet. Un plan « soins non prévisibles » doit être mis sur pied, il permettrait une meilleure répartition des patients parmi les différents services en cas d’urgence. Concrètement, il y a aujourd’hui beaucoup trop de patients qui ont recours aux services d’urgence alors qu’ils feraient mieux d’aller voir leur médecin traitant. Les services de garde de médecins traitants peuvent donc aider. « Les services d’urgence et ceux de garde de médecins traitants pourraient mieux s’adapter. On voit cependant que la situation évolue. Ainsi, des centres de garde s’installent à côté, voire dans les cliniques », relève-t-on au cabinet. A la suite d’un avis du Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), les services d’urgence sont amenés à être réformés. « Nous aurons moins de services d’urgence. Mais il y aura une meilleure répartition géographique, combinée à un grand centre pour les traumas, où les cas les plus graves seront pris en charge », détaille la porte-parole Els Cleemput. La ministre De Block réfléchit également à la manière de réduire la charge administrative du personnel urgentiste.

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