© BELGA

La justice bruxelloise rejette la demande de mise à l’arrêt de Doel 3 et Tihange 2

Le tribunal de première instance de Bruxelles a rejeté mercredi la demande de mise à l’arrêt des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 introduite par une association anti-nucléaire.

En novembre 2015, l’Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) a autorisé Electrabel à redémarrer ces réacteurs dont les cuves présentent des micro-fissures. L’association « Nucléaire Stop Kernergie » a contesté cette décision à travers une action en cessation environnementale. Elle estime que l’Agence ne s’est pas entourée des garanties suffisantes. Elle invoquait notamment l’opinion dissidente de l’un des experts internationaux consultés.

Le tribunal a constaté « non seulement qu’Electrabel s’est conformée aux exigences de l’AFCN, mais que l’AFCN a, en suite de nombreuses expertises, exclu l’apparition des défauts dus à l’hydrogène en cours d’exploitation, exclu le risque de propagation des défauts dus à l’hydrogène pendant la durée de vie des réacteurs, exclu un effet de fragilisation des matériaux accrue due à la présence de cloques d’hydrogène, et exclu une atteinte à l’intégrité structurelle des cuves des réacteurs », souligne Electrabel dans un communiqué.

Le tribunal a en outre estimé qu’il ne pouvait être reproché à l’Agence de contrôle sa conclusion que tout risque d’accident nucléaire était exclu. L’AFCN a tenu compte de l’avis divergent de l’un des experts consultés, selon le tribunal.

Rien ne peut faire douter de l’indépendance de l’AFCN dans le cadre de la gestion de ce dossier.

« Electrabel prend acte de ce jugement sans ambiguïté qui permet d’objectiver les débats et rappelle sa volonté de communiquer en toute transparence sur l’ensemble de ses activités. »

Contenu partenaire