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« La grève de la police fait le jeu des émeutiers »

« Une grève de la police ne mettra pas un terme aux violences contre les agents », a déclaré Ruddy Callewaert, porte-parole du syndicat policier indépendant Sypol. « Au contraire, une grève fera surtout le jeu des émeutiers. » Fort de cette conviction, Sypol avance plusieurs propositions pour lutter contre les émeutes, comme une tolérance zéro stricte, la comparution immédiate et des peines plus lourdes pour les manifestants masqués.

Sypol réagit ainsi à l’avis de grève que le syndicat libéral de la police SLFP a déposé pour septembre. « Les émeutiers auront quartier libre, en cas de grève. Il sera difficile de rétablir l’ordre la semaine suivante », a déclaré Ruddy Callewaert.

Plutôt que des actions sociales, Sypol a préparé un certain nombre de « propositions réalisables », pour endiguer les émeutes à Bruxelles.

Le syndicat plaide notamment pour l’introduction d’une tolérance zéro stricte. En outre, il demande que les manifestants masqués soient punis plus sévèrement et que ceux déjà reconnus coupables de vandalisme, de dégradations ou de vols lors d’émeutes, ne puissent plus participer à aucune manifestation. Enfin, Sypol demande que « les accusés, dont les méfaits sont établis de façon indiscutable, se justifient dans un délai de cinq jours. »

« Le 29 août, nous avons une réunion avec la commissaire générale De Bolle, mais en attendant, il serait mieux de déjà prendre des mesures pour éviter une augmentation du nombre de victimes », a ajouté Ruddy Callewaert.

Le Vif.be, avec Belga

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