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La Flandre garderait le cap à droite, la Wallonie resterait le coeur à gauche

Un PS, selon les premières tendances, campé en parti dominant, qui reprendrait haut la main en Wallonie le leaderschip qu’avait réussi exceptionnellement à lui ravir le MR au scrutin fédéral de 2007.

Les socialistes emmenés par Elio Di Rupo semblent confirmer au sud du pays que le passage à vide subi il y a trois ans était ponctuellement lié au climat des affaires politico-judiciaires à Charleroi. Un « accident de parcours » qui ne remet pas en cause la tendance lourde : le PS conserverait une domination qui finira par passer pour insolente après plus de 20 ans de participation ininterrompue au pouvoir fédéral. L’usure du pouvoir semble avoir peu de prise sur un parti plus que jamais ancré dans la posture de rempart contre la crise économique et dans l’attitude responsable face à l’avenir institutionnel du pays. La carte, déjà jouée avec succès au scrutin régional de 2009, semble s’avérer payante. L’heure du sacre pour Di Rupo ?

La Flandre, pour sa part, paraît maintenir le cap à droite en plébiscitant, comme prévu par le sondage, la N-VA . Un parti qui, outre son profil nationaliste, affiche un programme conservateur et plutôt libéral sur le plan socio-économique. Le succès annoncé de la N-VA, s’il devait se conjuguer avec un recul prononcé de la Lijst Dedecker et du Vlaams Belang traduirait cependant moins une extension de la planète nationaliste flamande qu’un réaménagement de ses forces en son sein. Au profit d’un visage démocratique du nationalisme flamand.

P.Hx

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