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La fin des sacs plastique en Wallonie ?

Le ministre wallon de l’Environnement Carlo Di Antonio a lancé lundi un appel aux communes et intercommunales de Wallonie pour qu’elles généralisent la collecte sélective de déchets organiques, susceptible de réduire la facture des ménages et le coût environnemental du traitement des déchets. Le ministre veut aussi tendre vers la disparition des sacs en plastique à usage unique.

En Wallonie, les déchets organiques constituent 40% des poubelles des ménages et 19 kilos d’aliments sont jetés par an et par habitant sans avoir été consommés, a fait savoir le ministre dans un communiqué. Actuellement, 141 communes wallonnes procèdent déjà à une collecte sélective des organiques, parvenant ainsi à réduire la production globale de déchets. Carlo Di Antonio envisage, dans le futur plan wallon des déchets qui avait calé sous la précédente législature, de créer un cadre d’outils incitatifs pour la collecte sélective des déchets organiques et de valoriser ces déchets via la biométhanisation. Il compte aussi, dans le respect de l’autonomie communale, jouer du rapport de force financier avec les intercommunales qui ne poursuivraient pas ce but de collecte sélective. Les dégâts occasionnés par la mauvaise gestion des sacs en plastique à usage unique le préoccupent également. En Wallonie, les acteurs se sont déjà engagés à limiter leur utilisation, mais le ministre veut que leur utilisation relève de l’exception. À terme, les seuls sacs encore autorisés seront réutilisables ou en papier, selon le ministre, qui se veut cependant attentif aux besoins spécifiques des secteurs, en échelonnant notamment la mise en oeuvre d’une disparition programmée de ces sacs. Des concertations seront organisées en ce sens.

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