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« La diversité au travail: beaucoup de théorie mais (trop) peu de pratique »

Neuf Belges sur 10 estiment que l’origine d’un candidat ne doit pas être prise en compte lors de l’embauche et pourtant, en 2017, 14% des personnes ayant des racines autres que belges se sont senties victimes de discrimination, ressort-il d’une enquête effectuée par Trendhuis auprès de plus de 4.600 Belges à propos de la diversité au travail.

Une des conclusions à en tirer est que « la diversité au travail reste encore trop souvent théorique, il reste beaucoup à faire pour que les politiques de diversité soient traduites dans la pratique ».

Outre l’origine, l’âge constitue aussi un élément sur base duquel il peut y avoir discrimination: en 2017, 7% des sondés disent y avoir été confrontés.

Enfin, le genre est considéré par 44% comme l’un des aspects les plus importants de diversité au travail. Mais là aussi, la réalité semble se situer loin de la théorie, les femmes éprouvant toujours plus de stress à combiner vies familiale et professionnelle -en 2e position dans l’énumération des facteurs de stress chez elles- que les hommes -élément classé au delà du top 3 pour ces messieurs-.

L’étude propose une série de pistes pour améliorer les choses, notamment d’ouvrir la possibilité de « parler de la charge que peut représenter le travail ». Elle suggère également de favoriser une culture de « feedforward » plutôt que de « feedback », de mieux valoriser le travail des employés ou encore d’impliquer les travailleurs dans le processus de décision et de communiquer les raisons d’introduction de changements.

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