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La direction de la SNCB, trop molle pour innover?

Le président de la commission spéciale sur l’accident de Buizingen estime que les responsables actuels de la SNCB manquent de volontarisme. En Italie ou en Suisse, avec des moyens pas beaucoup plus importants, les résultats sont présents.

Les responsables de la SNCB sont « en total décalage » avec « le volontarisme, la modernité de l’approche et les résultats » affichés par les chemins de fer suisses et italiens, estime François Bellot, le député bourgmestre MR de Rochefort qui préside la commission chargée d’enquêter sur l’accident ferroviaire de Buizingen.

M. Bellot fait le point, dans Le Soir de lundi, sur les travaux de cette commission qui reprennent aujourd’hui. « Nous allons, avec les auditions des décideurs, entrer dans le vif du sujet, voir comment les décisions ont été prises, appliquées », explique François Bellot.

Interrogé sur l’engagement commun des responsables des trois filiales de la SNCB, des syndicats et de la ministre des Entreprises publiques pour accélérer l’équipement du matériel et du réseau ferré en système de sécurité, le président de la commission a notamment répondu: « Après une mission d’étude sur les chemins de fer italiens et suisses, nous avons constaté un total décalage avec la logique des responsables d’ici: le volontarisme qu’on a vu en Italie et en Suisse, la modernité de l’approche, si loin de ce qu’on entend chez nous, les résultats obtenus (doubler le nombre de voyageurs) avec des moyens pas beaucoup plus importants… On se dit qu’avec des efforts d’organisation et de ponctualité, la SNCB pourrait augmenter sa clientèle de 30 à 40% ».

LeVif.be, avec Belga

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