© Image Globe

La direction de la police se plaint de « mesures d’économie dangereuses »

Le Vif

La direction de la police fédérale tire la sonnette d’alarme concernant sa situation budgétaire, écrivent jeudi la Dernière Heure, le Tijd et le Morgen. En raison de mesures d’économie, une centaine d’investissements ne pourront pas être menés, ce qui met en péril la sécurité, dit-elle.

La commissaire générale Catherine De Bolle et ses trois directeurs généraux ont pris la plume pour dresser à l’intention des ministres de l’Intérieur et de la Justice la liste des projets avortés faute de moyens, et leurs conséquences aujourd’hui et à terme.

Vu qu’un grand nombre de voitures blindées sont en panne, et qu’il n’y a pas d’argent pour les réparer, les chefs de la police ne peuvent par exemple plus garantir que tous les transports de fonds soient protégés.

Le Tijd a sondé une dizaine de chefs de zone. « Dans les arrondissements judiciaires, les enquêteurs ne peuvent plus acheter de câble pour leur ordinateur », explique l’un d’un. « Des appareils sont inutilisables car il manque des piles. A certains endroits, les enquêteurs doivent même demander aux prisons de leur fournir quelques tartines pour les suspects privés de liberté. A quoi joue-t-on?  »

La ministre de l’Intérieur Joëlle Milquet (cdH) réagit dans De Morgen. « La ministre s’est toujours impliquée pour dégager autant de moyens que possible pour la police fédérale. Elle a souvent été isolée », explique sa porte-parole.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire