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La désertion existe encore: 237 cas en quatre ans

L’armée belge a enregistré 237 cas de désertion entre 2010 et 2014. Le nombre de déserteurs a toutefois connu une tendance à la baisse, passant de 80 en 2010 à 61 en 2011, 31 en 2012, 41 en 2013 et 24 en 2014, ressort-il de la réponse du ministre de la Défense Steven Vandeput, à une question écrite de Tim Vandenput (Open Vld).

On parle de désertion en temps de paix, en cas d’absence illégale de plus de 15 jours pour les officiers et de plus de 8 jours pour les autres militaires. En 2014, il s’est agi de 12 candidats-militaires et de 12 militaires et, plus en détail, d’un officier, de quatre sous-officiers et de 19 volontaires. Aucune désertion n’a été enregistrée lors d’une mission à l’étranger, comme ce fut le cas durant toute la période depuis 2010. Selon le ministre de la Défense, dans la plupart des cas, les motifs de l’absence illégale sont liés à des problèmes familiaux, sociaux, professionnels, médicaux et psychologiques.

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