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La dernière cabine téléphonique de Belgique a été démontée

Proximus a retiré vendredi la dernière cabine téléphonique de Belgique dans le district de Wilrijk à Anvers, en présence de l’échevin du Domaine public, Ludo Van Campenhout (N-VA), et du président du conseil d’administration de la société de télécommunications, Stefaan de Clerck.

En 1997, l’ancien Belgacom disposait de 18.000 cabines téléphoniques publiques. Au fil des années, leur utilisation a diminué entraînant en 2013 la suppression par le législateur de la contrainte légale de les maintenir en service.

Une trentaine de cabines auront cependant une deuxième vie, puisqu’elles seront utilisées dans des musées ou des organisations culturelles.Le démontage de la dernière cabine téléphonique est symbolique, car il ne s’agit pas à proprement parler de la dernière cabine présente physiquement dans les rues.

La date exacte de l’enlèvement de la dernière cabine téléphonique est difficile à déterminer, indique le porte-parole de Proximus, Jan Margot. Certaines cabines affichent des publicités dont le contrat est toujours en cours, d’autres doivent être coupées de l’électricité et certaines sont fixées au sol et difficiles à retirer, poursuit-il.

L’utilisation des cabines téléphoniques appartient bien au passé. « Depuis le début de l’année, les payements par Proton ne sont plus admis. il ne reste plus que les cartes téléphoniques qui ne sont plus vendues depuis longtemps », note Jan Margot. Sur les cinq derniers mois, la cabine a été utilisée deux fois par des agents Proximus, ainsi que lors d’un test dans le cadre de l’enregistrement d’un programme radio.

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