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La dépression touche un Belge sur cinq

Un Belge sur cinq (21%) a été, est ou sera touché par la dépression, dont 15% ont développé, développent ou développeront une forme profonde et 6% une forme légère.

Tel est le constat que pose mardi dans Le Soir la Mutualité chrétienne, qui s’est penchée avec la Faculté des sciences pharmaceutiques de la KU Leuven, sur le passage délicat entre la maladie et le retour au travail.

Le but de cette étude est de vérifier quels facteurs permettent ou non à un patient dépressif de continuer à travailler et de chercher à identifier les facteurs qui influencent une reprise réussie du travail après une période d’incapacité.

La Mutualité aligne ainsi une série de recommandations pour encadrer soigneusement cette transition. La reprise à temps partiel est notamment pointée positivement. Dans le cas où le travail est une des causes majeures de la dépression, un changement de poste voire un changement d’entreprise peut s’avérer salvateur.

La Mutualité chrétienne préconise également une concertation avec le chef de service et le maintien des contacts sociaux avec les collègues tout au long du processus de guérison.

Selon l’organisme assureur, il faut l’intervention d’une équipe multidisciplinaire capable d’une vision globale, où le médecin-conseil doit se poser davantage en accompagnateur qu’en autorité.

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