Jacquelin Galant. © Belga

La délocalisation de l’aéroport « n’est pas une piste »

La délocalisation de l’aéroport de Bruxelles n’est « pas une piste que nous étudions », a indiqué vendredi le cabinet de la ministre fédérale de la Mobilité, Jacqueline Galant, en réponse à une demande de douze associations de riverains qui protestent contre les nuisances sonores générées par le trafic aérien lié aux activités de Brussels Airport.

Ces douze associations ont présenté vendredi lors d’une conférence de presse quatre exigences: la fermeture complète de l’aéroport de 22h00 à 07h00, la délocalisation partielle de l’activité de Brussels Airport, la fixation d’un plafond d’une limite annuelle de 220.000 mouvements par an, et le lancement d’une étude indépendante sur la possibilité d’une délocalisation complète, à terme, de l’aéroport vers une zone moins peuplée. Le cabinet de Galant, interrogé par l’agence Belga, a répliqué qu’un déménagement de l’aéroport n’était pas envisagé.

Les implications financières seraient énormes et tout déménagement, dans un pays aussi densément peuplé que la Belgique toucherait d’autres riverains, a-t-on souligné de même source. La ministre n’a pas souhaité commenter les autres exigences des associations, comme l’extension de la nuit à Brussels Airport. « Nous travaillons dans la discrétion à une solution structurelle » qui s’inscrive dans l’esprit de l’accord gouvernemental et en tenant compte de l’importance économique de l’aéroport et des intérêts des riverains. Selon son entourage, Galant est depuis son entrée en fonction en octobre dernier en contact étroit avec les différents acteurs du débat sur les nuisances sonores autour de Brussels Airport.

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