L’armée belge a engagé certains de ses drones B-Hunter pour assurer la surveillance du port d’Anvers, a indiqué dimanche le ministre de la Défense, Steven Vandeput, en reconnaissant que l’engagement de militaires dans l’opération « Vigilant Guardian » de sécurité intérieure était « exigeant » pour l’appareil de défense.
Cet engagement, en cours depuis janvier 2015, mais qui a atteint un maximum historique de 1.800 personnes mobilisées après les attentats du 22 mars contre l’aéroport de Bruxelles-National et la station Maelbeek du métro bruxellois, « demande vraiment beaucoup à notre appareil », a-t-il affirmé lors de l’émission De Zevende Dag de la VRT-télévision. M. Vandeput (N-VA) a ajouté avoir demandé à l’état-major de la Défense d’étudier s’il était possible de maintenir cet engagement actuel « de manière durable », en tenant toutefois compte d’un équilibre entre le travail des militaires et leur vie privée.
Il a cité comme exemple d’utilisation efficiente des moyens le recours à des drones pour la surveillance du port d’Anvers, une installation stratégique. « Nous ne mettons pas seulement 140 personnes en rue, mais nous abordons cela de manière intelligente en engageant des drones », a dit le ministre.
Son porte-parole a expliqué que l’Organe de Coordination de l’Analyse de la Menace (OCAM), avait demandé une surveillance accrue de certains lieux stratégiques. « Et si la police réclame un soutien, la Défense le fournit.
Dans le port d’Anvers, l’utilisation de drones est très efficace. Ils peuvent surveiller une grande zone et fournir des images détaillées », a précisé le porte-parole, Tony Langone. Selon des sources informées, les drones, de type B-Hunter, opèrent depuis la piste de l’ancienne école d’aviation légère située à Brasschaat, au nord d’Anvers.
Belga
