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La Défense risque de perdre un tiers de son personnel

Les économies prévues à la Défense risquent de lui faire perdre un tiers de son personnel, a indiqué la VRT après avoir interrogé des experts dans les questions militaires. Selon elle, il resterait à terme 20.000 soldats. A bonne source, l’on évoquait toutefois une fourchette de 25.000 à 27.000 militaires.

Au cours des 5 prochaines années, la Défense devra économiser 1,55 milliard d’euros. Des sources au sein du département ont laissé entendre que le nombre de militaires pourrait dès lors descendre en-dessous de 30.000 unités, alors qu’ils sont encore 32.000 pour le moment.

Même le nombre de 25.000 semble difficilement tenable, estime-t-on du côté syndical au vu des économies annoncées. Le secrétaire général de la Centrale Générale du Personnel Militaire (CGPM), Yves Huwart, se refuse toutefois à parler de licenciements. Si les effectifs doivent être réduits, les pistes qui seront explorées porteront sur l’arrêt du recrutement, le non-remplacement ou encore la mobilité externe.

Dans une lettre ouverte, l’ex-chef de la Défense, Charles-Henri Delcour, se montre quant à lui plus incisif. Il se demande comment cette cure d’amaigrissement pourra se dérouler d’une manière acceptable socialement. Et de préciser: « sinon, les licenciements secs ne sont pas totalement exclus ».

Des casernes devraient également fermer. La VRT cite Bastogne, Ypres et Gavere ainsi que Coxyde. Les experts interrogés par la chaîne publique expliquent aussi que la Défense devra faire un choix entre les bases aériennes de Beauvechain et de Florennes.

Le ministre de la Défense, Steven Vandeput, n’a pas souhaité réagir à ces informations. Il exposera sa politique générale lundi à la Chambre.

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