La confiance est là, selon Charles Michel
Les partenaires gouvernementaux ont assuré vendredi que la confiance était présente au sein de l’exécutif fédéral après les crispations de l’été autour du « tax shift ».
L’équipe Michel s’était quittée au mois de juillet en ayant engrangé les grands principes d’une réforme très attendue: le virage fiscal. Les négociations ont toutefois laissé des traces entre les partenaires de la coalition suédoise et le vice-Premier ministre CD&V, Kris Peeters, attendait du Premier ministre qu’il rétablisse la confiance au sein du « kern ».
Le CD&V avait fait du glissement de la fiscalité sur le travail vers d’autres sources de revenus l’une de ses priorités mais à peine l’accord conclu, une liste de ce que les chrétiens-démocrates n’avaient pas obtenu (une « shit list ») a fuité sur un site internet.
Le vice-Premier ministre Open Vld, Alexander De Croo, a été pointé du doigt, même s’il a démenti être à l’origine de ces informations. Dans la discrétion, le Premier ministre a arrondi les angles. Au cours de la conférence de presse qui a suivi le Conseil des ministres, Charles Michel a insisté sur la mobilisation de toute son équipe en vue de relever les défis qui s’imposent à elle, à commencer par la création d’emplois.
« Le gouvernement est tout entier mobilisé », a-t-il martelé. « La confiance est là », a-t-il ajouté, interrogé par les journalistes. « Les décisions prises montrent que la confiance est là. S’il n’y avait pas de confiance, on n’aurait pas pris de telles décisions », a renchéri M. De Croo, évoquant les mesures prises vendredi par le Conseil des ministres. « On a bien travaillé. C’est nécessaire d’avoir deux éléments: la confiance et la loyauté, et c’est le cas », a dit pour sa part assuré M. Peeters.