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La colère des agriculteurs a causé 30.000 euros de dégâts à Ghislenghien/Ollignies

Le Service public de Wallonie (SPW) a estimé à 30.000 euros les dégâts causés par les agriculteurs lors de leur action de protestation, la semaine dernière, à Ghislenghien et Ollignies, indique mardi la Dernière Heure.

« Notre responsabilité est engagée en matière de sécurité, de salubrité et de santé publique », commente le bourgmestre d’Ath, Marc Duvivier. « Ici, il y a eu des dégradations. Des pneus ont été brûlés. Massivement. C’est intolérable ».

« Nous allons devoir réparer certaines portions de voirie qui sont abîmées à cause de la chaleur, comme le carrefour de la Rotonde à Ghislenghien. Aussi, nous devons procéder à l’évacuation des déchets divers », ajoute le bourgmestre.

Les bourgmestres d’Ath et Lessines comprennent les revendications des agriculteurs, mais ne tolèrent pas le débordement de certains.

Le SPW porte plainte

Le Service public de Wallonie (SPW) prendra, dans un premier temps, en charge le coût des réparations de voiries dégradées après les actions de protestation des agriculteurs de la semaine dernière, a fait savoir mardi la porte-parole routes et infrastructures wallonnes, Laurence Zanchetta. Mais le SPW refuse pour autant de passer à la caisse: la Direction générale opérationnelle des Routes du SPW porte plainte contre les fédérations d’agriculteurs responsables des dégâts.

« Nous avons mis en place une procédure rapide de réparation pour garantir la sécurité des citoyens. Les routes devront être réparées la semaine prochaine », explique Mme Zanchetta. Une plainte a également été déposée contre les fédérations d’agriculteurs qui ont causé les dégradations sur les routes. « Nous avons pris les travaux à notre charge, dans un premier temps. Mais au vu de l’importance des dégâts, on ne peut pas le laisser passer. Une procédure juridique va maintenant se mettre en place. Il faudra compter des mois avant le remboursement. Il s’agit de la même procédure que nous avons engagée après les importants dégâts engendrés par les grèves », conclut la porte-parole.

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