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La chambre des mises s’est penchée sur l’opération Calice

La chambre des mises en accusation de Bruxelles s’est penchée vendredi matin durant environ une heure sur l’enquête judiciaire visant l’abus sexuel d’enfants et sur d’éventuelles tentatives d’étouffement d’affaires au sein de l’Eglise catholique. Peu d’informations ont filtré au sujet de l’audience qui a eu lieu à huis-clos. Le parquet général communiquera peut-être à ce sujet vendredi après-midi.

L’audience en chambre des mises en accusation a débuté vendredi vers 11 heures, quand est arrivé le juge d’instruction en charge du dossier, Wim De Troy. Environ une heure après, soit vers midi, le juge d’instruction a quitté la salle d’audience, suivi par le substitut du procureur du roi Alex Verhegge, par ailleurs porte-parole du parquet général de Bruxelles. Les deux hommes ont pris séparément l’ascenseur sans prononcer le moindre mot à la presse.

Au cours de l’audience, le juge d’instruction De Troy a probablement fait rapport sur son enquête judiciaire.

L’examen de l’enquête judiciaire intervient après que l’avocat de l’archevêché de Bruxelles-Malines et du cardinal Godfried Danneels a écrit au parquet général pour se plaindre au sujet des perquisitions effectuées en date du 24 juin.

Ce jour-là, les enquêteurs ont perquisitionné notamment le siège de l’archevêché à Malines, le domicile du cardinal Danneels et le siège de la Commission Adriaenssens, pour le traitement des plaintes pour abus sexuels dans une relation pastorale. Du matériel avait été saisi, dont deux ordinateurs du cardinal.

Le Vif.be, avec Belga

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