Des membres de la CGSP lors d'une grève de trains en décembre 2014. © Belga

La CGSP appelle les écoles du réseau officiel de Mons-Borinage à la grève les 7 et 8 juin

La majorité des affiliés de la CGSP Enseignement Mons-Borinage ont opté, au terme d’une consultation syndicale organisée du 1 au 3 juin, pour un mot d’ordre de « grève régionale d’un ou plusieurs jours ». Quelque 150 implantations scolaires du réseau officiel seront ainsi en grève mardi 7 et mercredi 8 juin à l’appel de la CGSP.

La majorité (66%) des enseignants affiliés à la CGSP Enseignement de Mons-Borinage ont choisi cette option, vendredi en assemblée générale. Seules deux écoles, le Nursing à Mons et l’E.T.H à Saint-Ghislain, ont débrayé dès vendredi dernier optant pour un « mot d’ordre de grève à durée déterminée ».

Ces actions sont menées contre les mesures gouvernementales. La CGSP Enseignement Mons-Borinage souligne notamment son opposition à l’application du saut d’index, à la flexibilité du temps de travail, au recul de l’âge de la pension, aux diminutions des aménagements de fin de carrière, aux modifications de l’allocation de garantie de revenus pour les temps partiels, aux modifications du stage d’insertion professionnelle qui affectent les jeunes. Le syndicat veut également souligner son combat plus large pour la survie du modèle social actuel. Son « appel à l’unité » lancé dans ce sens a également été rédigé en néerlandais (« Oproep aan de Eenheid »).

Les quelque 150 implantations du primaire, secondaire et supérieur du réseau officiel de Mons-Borinage seront donc en grève mardi et mercredi. La CGSP a toutefois indiqué que l’organisation des examens des élèves de terminales sera assurée, « pour ne pas empêcher leur inscription dans l’enseignement supérieur », ainsi que l’organisation des épreuves réunissant un jury externe. Dans toutes les écoles, des garderies devront toutefois être organisées mardi et mercredi.

Une nouvelle assemblée générale des enseignants affiliés à la CGSP est programmée le mercredi 8 juin à 16 heures afin d’évaluer la portée des deux jours de grève et les éventuelles actions futures. « Il est donc trop tôt pour dire quelles actions seront menées après le 8 juin », a indiqué Marc Menu, secrétaire régional de la CSGP Enseignement. « Il est également trop tôt pour dire quelle attitude serait adoptée concernant les examens dans les autres classes du secondaire et du primaire », a-t-il souligné précisant toutefois que « le cursus scolaire actuel fait la part belle à l’évaluation continue ».

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