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La cellule « hormones » risque de disparaître

La Cellule multidisciplinaire hormones de la police fédérale est vouée à disparaître, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad lundi.

Si depuis quelques années, la chasse aux trafiquants d’hormones n’est plus considérée comme une priorité dans le plan national de sécurité, il est désormais question de supprimer la cellule hormones de la police fédérale, mise sur pied en 1995 après l’assassinat du vétérinaire Karel Van Noppen.

Selon les nouveaux plans de la police fédérale, les affaires liées au trafic d’hormones seront désormais traitées conjointement avec une vingtaine d’autres phénomènes, tels que les vols d’oeuvre d’art ou les sectes, par une équipe d’une dizaine d’agents de police. Ce changement fait suite aux récentes réformes de la police fédérale, mais ne fait pas l’unanimité. « Si cette cellule disparaît, ce sont des années d’expertise jetées par la fenêtre », a réagi le magistrat spécialisé dans la lutte contre le trafic d’hormones, Francis Clarysse.

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