La Belgique accueillera l’année prochaine 1.150 réfugiés en provenance de régions proches de zones de conflit, a indiqué mercredi le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Theo Francken (N-VA), depuis le Liban où il effectue une visite de travail.
La plupart des personnes qui seront réinstallées sont des réfugiés syriens se trouvant actuellement en Turquie, au Liban et en Jordanie. Pour la première fois, 50 réfugiés en provenance de Libye seront aussi accueillis.
Depuis 2009, la Belgique prend régulièrement part à des opérations de réinstallation. Celles-ci consistent à sélectionner et à transférer des réfugiés d’un pays où ils ont cherché une protection vers un autre pays qui a marqué son accord pour leur octroyer un droit de séjour durable. Cette mesure offre une solution aux personnes qui ne peuvent pas retourner dans leur pays d’origine mais ne peuvent pas non plus bénéficier d’une protection suffisante ou de perspectives d’intégration locale dans le pays de premier accueil. La Belgique accueillera cette année 1.150 réfugiés via ce système, dont 1.050 Syriens qui se trouvent pour l’instant en Turquie, au Liban et en Jordanie.
Les 100 derniers sont des réfugiés congolais qui ont fui en Ouganda. D’ici le 15 septembre, l’État belge devra par ailleurs indiquer à la Commission européenne le nombre de réfugiés qu’il compte réinstaller en 2018. Le secrétaire d’État Francken proposera une nouvelle fois le nombre de 1.150, dont 1.050 Syriens (600 de Turquie, 350 du Liban et 100 de Jordanie).
Cinquante Congolais d’Ouganda et des réfugiés du Tchad et du Niger, qui se trouvent aujourd’hui en Libye, rejoindront aussi le territoire belge. « Je suis favorable à la réinstallation, une forme de migration légale pour les plus vulnérables », a commenté Theo Francken. « L’octroi de l’asile après la migration illégale doit cesser. S’embarquer sur un bateau ne peut plus être un ticket d’accès pour l’Union européenne », a-t-il ajouté.
