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La Belgique « pionnière européenne de la politique en matière de jeux de hasard »

La Belgique fait office de pionnier de la politique en matière de jeux de hasard en Europe, réagit mercredi la Commission des jeux de hasard face aux critiques du patron de la Loterie Nationale Jannie Haek. Celui-ci estime que la Commission ne mène pas sa mission de régulateur à bien, principalement en ligne.

« Nous pouvons intervenir, sanctionner, nous disposons d’un système reconnu internationalement. Des investissements ont été réalisés pour améliorer l’identification des joueurs en ligne, et certaines maladies de jeunesse ont pu être guéries. Le système est au point et nous sommes actuellement dans une phase de transition pour intégrer l’ensemble des opérateurs », réagit la porte-parole de la Commission.

« Plusieurs fois par an, des délégations étrangères viennent à leur demande voir comment notre système fonctionne, ce qui montre bien la force de notre politique. La Commission intervient un peu comme la Croix-Rouge du jeu de hasard: nous faisons en sorte que les joueurs problématiques puissent bénéficier des mesures de protection, voire être tenues à l’écart. L’addiction au jeu est une problématique qui dépasse le pari en ligne régulé », poursuit-elle.

La Commission réclame depuis plusieurs années que les Arrêtés royaux qui doivent préciser les règles du jeu en ligne aboutissent, rappelle-t-elle.

Le processus parlementaire débutera prochainement et la loi sur les jeux de hasard sera votée cette année, assure de son côté le cabinet du ministre de la Justice, Koen Geens.

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