Les engagements de la Belgique en faveur des droits de l’homme ont été grandement appréciés, lundi, à l’ONU lors de l' »examen périodique universel » (EPU).
La plupart des délégations nationales qui ont interrogé le ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere, ont relevé différents points positifs tels que la présence du ministre à Genève, l’implication de la société civile dans les rapports présentés et la ratification de plusieurs textes internationaux majeurs.
Cependant, les nombreux scandales pédophiles semblent avoir marqué (choqué ?) un grand nombre d’intervenants qui se sont empressés de questionner le ministre au sujet de la protection de l’enfance en matière d’abus sexuels, mais aussi concernant l’absence d’interdiction claire des « châtiments corporels » (interdiction de la fessée).
Les principaux thèmes abordés tout au long de cet examen ont été : l’égalité homme-femme, la surpopulation carcérale, la « croissance » des propos ou actes racistes, le traitement des demandeurs d’asile, les droits des migrants et l’absence d’une institution nationale sur les droits de l’homme.
Quelques rares intervenants ont évoqué les tensions communautaires en Belgique, réclamant notamment la ratification de la Convention cadre du Conseil de l’Europe sur la protection des minorités nationales.
Levif.be avec Belga
