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L’Union des Francophones condamne des attaques insidieuses de la N-VA contre les facilités

Le bureau de l’Union des Francophones a condamné vendredi « avec fermeté » les « attaques insidieuses » de la N-VA et de « certains de ses alliés », contre les facilités linguistiques « fixées à ce jour par une loi fédérale » et « contre les accords de pacification ».

Ces attaques n’ont pour réel objet que la remise en cause des droits des francophones dans la périphérie et le long de la frontière linguistique, ont dénoncé vendredi les co-présidents de l’Union des Francophones, Jean-René Degand (cdH), Jean-Louis Roefs (PS), Véronique Caprasse (DéFI), et Frédéric Petit (MR).

Le bureau a notamment dit constater que la N-VA proposait la suppression des facilités à Renaix pour les francophones et la suppression des facilités à Warneton pour les néerlandophones, un échange « qui a pour but déclaré d’homogénéiser les régions linguistiques flamandes et wallonnes ».

« En réalité, la Région flamande se sert de pressions financières à l’égard de la commune de Renaix et ce n’est qu’un premier pas, pour obtenir la suppression des facilités aux francophones », déplore l’UF.

Le Bureau de l’Union des francophones a également fait observer qu’à Wemmel, le bourgmestre Vansteenkiste, soutenu par la NVA a refusé en conseil communal de jeudi, le 22 mars, de soutenir une motion demandant le maintien des facilités.

De plus, dans certaines communes flamandes, circule une deuxième motion visant à mettre fin à la structure mise en place sur le plan judiciaire pour BXL-Hal-Vilvorde. Celle-ci a été mise en place il y a moins de quatre ans, après un accord conclu à la majorité des 2/3 au Parlement fédéral, a encore indiqué l’Union des Francophones.

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