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L’Open Vld veut un contrat pour accorder le CPAS aux réfugiés

La présidente de l’Open Vld, Gwendolyn Rutten, a remis en avant dimanche, dans le débat sur l’accueil des réfugiés, la demande de son parti de conditionner le revenu d’intégration sociale (RIS), via un contrat avec le CPAS, à des engagements en termes d’intégration, d’emploi ou de formation, avec perte éventuelle du RIS à la clé.

Cette demande vise tout bénéficiaire du RIS. Mme Rutten y voit une mesure destinée à favoriser une activation rapide, a-t-elle indiqué sur VTM Nieuws.

« Cela signifie que nous disons: ‘tu reçois bien une allocation, c’est ton droit, mais il y a en retour un devoir de rechercher de l’emploi et de t’intégrer’ « , a indiqué la présidente des libéraux flamands, tutoyant un réfugié fictif.

Elle souhaite que le CPAS examine avec le réfugié ses compétences et ses besoins spécifiques. « Aux personnes hautement qualifiées et parlant l’anglais, on peut demander d’autres choses qu’à celles qui savent à peine lire et écrire », illustre Gwendolyn Rutten.

La présidente des libéraux flamands estime qu’un contrat ne constitue pas un moyen de dissuasion des réfugiés. « C’est plutôt une chance. Les gens qui viennent ici et sont reconnus resteront aussi ici. Il vaut mieux le dire tout haut et essayer d’en faire une histoire à succès ».

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