© Belga

L’Open Vld s’interroge sur l’ouverture du PS

Le président de l’Open Vld Alexander De Croo n’est « a priori » pas opposé à la « main tendue » par Elio Di Rupo envers les libéraux. Mais il reste toutefois prudent et indique que « cela ne signifie pas que nous irons nous asseoir à la table » des négociations.

L’Open Vld refuse de servir  » de roue de rechange » parce que selon lui, Elio Di Rupo « souffle le chaud et le froid ». « D’un côté, il dit que Johan Vande Lanotte doit poursuivre en tant que conciliateur. Il veut probablement dire que l’on poursuit avec les sept partis… D’un autre côté, il se dit ouvert à une nouvelle formule. Ce que cela signifie n’est pas clair à mes yeux… Veut-il dire une nouvelle formule pour constituer un gouvernement d’urgence, ou pour retourner aux négociations », s’interroge Alexander De Croo.

Selon lui, une chose toutefois est claire: « nous battons désormais le record européen (d’un pays sans gouvernement de plein exercice, ndlr) et nous ne sommes pas plus avancés qu’au lendemain des élections », résume-t-il.

L’Open Vld refuse de dire « non » d’emblée à des négociations, mais veut rapidement des décisions sur la réforme de l’Etat afin d’aborder les dossiers socio-économiques et les efforts budgétaires nécessaires. « Quoi qu’il en soit, nous attendons ce que le roi va dire », rappelle-t-il.

La N-VA et le PS doivent chercher ensemble le moyen de sortir de l’impasse politique, estime Alexander De Croo. Selon lui, les négociations ne pourront reprendre qu’ensuite. Les libéraux flamands se déclarent toutefois prêt à discuter d’un plan d’avenir de la Belgique une fois que les esprits auront retrouvé la raison. « Il faut faire en sorte que les locomotives roulent sur la même voie et partent dans la direction. Ce n’est qu’alors que l’on pourra reprendre des négociations », a souligné M. De Croo.

Jeudi, le président du PS, Elio Di Rupo, a ouvert la porte des discussions institutionnelles à d’autres partis. M. De Croo a rappelé le sens des responsabilités de son parti, tout en insistant sur la responsabilité première qui incombait au PS et à la N-VA. « L’Open Vld est un parti responsable mais n’est pas à la manoeuvre. Ce sont la N-VA et le PS qui y sont. Ils sont les vainqueurs des élections », a-t-il fait remarquer.

Or l’un et l’autre vont dans des sens différents, non seulement sur le fond mais aussi sur la façon de procéder, a expliqué M. De Croo.

Le Vif.be, avec Belga

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire